Politique de santé mentale
Le 2 décembre 2008, trois semaines après le meurtre d'un jeune homme par un schizophrène dans une rue de Grenoble, Nicolas Sarkozy annonce un projet de loi pour les hôpitaux psychiatriques, surtout centrée sur un objectif sécuritaire: "Mon devoir, dit-il, c'est de protéger la société et nos compatriotes".
Son discours, au centre hospitalier Erasme, à Antony.
Sur Libération.fr, on peut trouver une analyse fort intéressante des évènements de Grenoble (ici), qui met en évidence la succession de défaillances du système, qui ont conduit à ce drame.
Mais le durcissement de l'hospitalisation psychiatrique ne va pas sans une stigmatisation croissante des malades, et nombreuses sont les voix qui s'élèvent pour refuser cet amalgame entre maladie mentale et délinquance.
Ces mesures gouvernementales sont-elles vraiment la solution aux insuffisances de la politique de santé mentale?